Maison Intelligente

Maison Intelligente

La maison intelligente est un paradigme (une manière de voir les choses, souvent présenté comme objet du futur et parfois comme un fantasme[1]) qui se positionne en successeur de la domotique, bénéficiant des avancées en informatique ubiquitaire que l’on dénomme aussi l’informatique ambiante, intégrant notamment l’internet des objets. Outre la dimension dominante de l’informatique, la maison intelligente telle que (re)présentée dans les années 2010 se veut également plus centrée utilisateur, s’éloignant de l’approche technophile caractéristique de la « domotique des années 1990 »[2].

À l’avenir, le chauffage, la climatisation, l’éclairage, la gestion des flux (eau, énergie, aliments, déchets, information…) et la sécurité pourraient être pour tout ou partie gérées par un système informatique, auto-apprenant dédié (centralisé ou non), en interaction avec les besoins des occupants, éventuellement en utilisant des énergies et des ressources moins nuisantes pour l’environnement, avec ou sans câblage. La maison s’adapterait aux habitudes et aux goûts de ses habitants et invités (éventuellement malvoyants, handicapés[3], âgés[4], malades, etc.), grâce à un profilage de ces derniers, communiqué au système gérant la maison[5]. Certains imaginent aussi une maison intelligente et autonome pour ses besoins en eau, thermies, frigories ou électricité, capable « de détecter d’elle-même, des dysfonctionnements ou des changements de paramètres susceptibles de présenter un danger »[2].

systeme automatise

systeme automatise

Un système automatisé est un ensemble d’éléments qui effectue des actions sans intervention de l’utilisateur: c’est l’opérateur. Celui-ci se contente de donner des ordres de départ et si besoin d’arrêt.

Il est composé de:

  • la partie commande (PC): elle donne les ordres et reçoit les informations de l’extérieur ou de la partie opérative. Elle peut se présenter sous 3 manières différentes : un boîtier de commande, un microprocesseur (cerveau électronique), ou un ordinateur
  • la partie opérative (PO): c’est la partie d’un système automatisé qui effectue le travail. Autrement dit, c’est la machine. C’est la partie qui reçoit les ordres de la partie commande et qui les exécute. Elle comporte les capteurs et les actionneurs:

Un actionneur est un élément de la partie opérative qui est capable de produire une action physique tel qu’un déplacement, un dégagement de chaleur, une émission de lumière ou de son à partir de l’énergie qu’il a reçu.
Un capteur est un élément de la partie opérative qui permet de recueillir des informations et de les transmettre à la partie commande. Les capteurs sont choisis en fonction des informations qui doivent être recueillies (température, son, lumière, déplacement, position).

La Partie Commande (PC) mémorise le savoir faire des opérateurs pour obtenir la suite des actions à effectuer sur la matière d’oeuvre afin d’élaborer la valeur ajoutée.

Elle exploite un ensemble d’informations prélevées sur la Partie Opérative (PO) pour élaborer la succession des ordres nécessaires pour obtenir les actions souhaitées.

a) Automatisation:

L’automatisation de la production consiste à transférer des tâches de coordination, auparavant exécutées par des opérateurs humains, dans un ensemble d’objets techniques appelé Partie Commande (PC).

b) Objectifs de l’automatisation

L’automatisation permet à l’entreprise d’améliorer sa compétitivité (coûts des produits, qualité, adaptabilité à la demande, …). Elle a pour objet d’associer moyens de production et moyens de commande automatique qui permettent d’assurer la reproductibilité du résultat de la manière la plus autonome possible (plus au moins indépendant des interventions humaines). Elle s’exprime en termes d’objectifs:

point Augmenter la productivité: fabriquer le maximum de produits pendant le minimum de temps.

point Améliorer la flexibilité de production: cela consiste à fabriquer le maximum de variétés de produits, avec le même équipement.

Ce qui nécessite l’utilisation de système de production ayant la capacité de:

compteur intelligent

compteur intelligent

Un smart meter, ou compteur intelligent en français, est un compteur énergétique (électrique en général) capable de suivre en détail, et souvent en temps réel, la consommation électrique d’un bâtiment, d’une entreprise ou d’un foyer.

Ce compteur intelligent est en outre communicant et transmet par différents canaux (courant porteur, Internet, téléphone) les informations recueillies.

Le suivi de la consommation d’électricité en temps réel

Le déploiement des smart meters devrait permettre de mieux connaître les postes de consommation électrique et donc de faire des économies. Le suivi en temps réel ouvre aussi la porte à la facturation de l’énergie en temps réel, mais aussi à la facturation différenciée en fonction de la demande en électricité (pics de consommation).

Les compteurs intelligents sont donc un des leviers de la transformation des réseaux de distribution électrique en réseaux intelligents, ou smart grids.

Smart meter : le problème des données

Des questions se posent néanmoins sur la confidentialité des données transmises par ces compteurs communicants, puisque ces données permettent de connaître, heure par heure, ce qui se passe dans chaque pièce d’une habitation.

Systeme de reconnaissance faciale

Systeme de reconnaissance faciale

Un système de reconnaissance faciale est une application logicielle visant à reconnaître une personne grâce à son visage de manière automatique.

Ces systèmes sont généralement utilisés à des fins de sécurité pour déverrouiller ordinateur/mobile/console, mais aussi en domotique. Ils sont appréciés car considérés comme peu invasifs, en comparaison avec les autres systèmes biométriques ( empreintes digitales, reconnaissance de l’iris…). Le fonctionnement de ces systèmes se base sur une ou plusieurs caméras pour reconnaître l’utilisateur.

Ils peuvent également être utilisés afin de faciliter la vie de l’utilisateur, comme le font par exemple certains réseaux sociaux sur internet (Facebook[1], Google+ [) ou certaines applications mobiles (NameTag[3], FaceRec [4]) pour identifier des visages sur des images. Ces systèmes se basent alors sur des photos/vidéos d’une ou plusieurs personnes.

Il faut toutefois veiller à ne pas confondre la détection de visage, qui consiste à repérer qu’un visage est présent sur une image, et la reconnaissance faciale, qui consiste à reconnaître quelqu’un depuis une image ou une video.

La sécurité est le principal domaine d’application des systèmes de reconnaissance faciale. Le système s’assure dans ce cas que l’utilisateur est bien un utilisateur valide avant de lui autoriser un accès à un élément donné : Cela peut être utilisé dans un lieu public :

  • Pour autoriser l’accès à un avion afin de s’assurer qu’un futur passager n’est pas recherché, comme cela est le cas à Sotchi [5]
  • Pour autoriser l’accès à un pays, comme cela est fait dans les aéroports en Australie où cela est utilisé après une arrivée par avion et avant toute attribution de visa[6]

Mais également un logement ou une pièce (Domotique|domotique) : différents équipements comme SekuFACE[7] ou iFace[8] utilisent en effet la reconnaissance faciale pour s’assurer de l’identité de l’utilisateur. Cet élément peut également se déplacer : différents équipements existent en effet pour des véhicules comme Mobii[9]. Ou encore un environnement virtuel, cet environnement pouvant être :

  • Les données d’un ordinateur, comme les exemples de systèmes Toshiba Face Recognition [10] ou Blink[11].
  • Les données d’un smartphone, il est alors possible de trouver des systèmes qui utilisent les capteurs du téléphone [14] ou non (systèmes mis en place dès Android 4.0 [15] ou Windows Phone [16]).

Les systèmes de reconnaissance faciale, au-delà de protéger des données, permettent donc également d’interdire l’accès et l’utilisation d’éléments matériels ou immatériels.